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  • Les machinoutis

    Self-man grand milliardaire d’années-lumière Dieu est drummer-major au Deus Faladium tout comme au Mortibus Escaladorium Et quand les enfants de la Batterie entrent dans la danse ça percute ça chauffe et la fête continue Bien sûr la satellisation n’est pas la guerre mais le bal des quasars bat son plein et la terre n’est pas […]

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  • Le merle

    Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d’espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule, Ignorant du calendrier, Qui rêve soleil, et module L’hymne d’avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse ; L’Arve jaunit le Rhône bleu, Et le […]

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  • Se laisser calomnier

    Quoi, frère, tu frémis parce qu’on te déchire ! Tu ne connais donc pas la force du sourire ! Quand tu te vois honni, hué, sifflé, raillé, Par des faquins à l’âme obscure, au nom souillé, Qui firent cent métiers et jouèrent cent rôles, Tu prends trop de souci des choses que ces drôles Disent […]

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  • Prélude

    C’est l’antique forêt aux mille enchantements. Le tilleul aux fleurs d’or embaume à pleins calices, Et la lune pensive, astre cher aux amants, Fait germer dans mon cœur d’ineffables délices, J’allais, et j’entendis, — poète las du jour, Sous le fiévreux éclat des étoiles complices, Le rossignol qui chante et qui languit d’amour. L’oiseau chante […]

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  • La mort printanière

    Réveille-toi poème fils de l’extrême douleur Ce matin nous avons marié notre plus belle femme à la mort printanière Écrire est dérisoire. Dérisoire ce vitriol au cœur. Le ciel stérile de l’hiver. Le soleil du crime, un avorton pâle. Le silence des murailles concentriques, bâillons crénelés qui encerclent nos mains. Dérisoires nos yeux sanglants, striés […]

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  • Amour, adieu…

    Amour, adieu, je prends congé de toi Amour, adieu, je m’en vais, je te laisse, Je ne veux plus aimer cette maîtresse Qui m’a tenu si longtemps en émoi. Je ne veux plus la voir rire de moi, S’éjouissant de me voir en tristesse. Ni son bel oeil, qui m’oeillade sans cesse, Ni de sa […]

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  • Été

    À Francis Vielé-Griffin. Été, roche d’air pur, et toi, ardente ruche, Ô mer! Éparpillée en mille mouches sur Les touffes d’une chair fraîche comme une cruche, Et jusque dans la bouche où bourdonne l’azur; Et toi, maison brûlante, Espace, cher Espace Tranquille, où l’arbre fume et perd quelques oiseaux, Où crève infiniment la rumeur de […]

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  • La ronde des mois

    Janvier prend la neige pour châle ; Février fait glisser nos pas ; Mars de ses doigts de soleil pâle, Jette des grêlons aux lilas. Avril s’accroche aux branches vertes ; Mai travaille aux chapeaux fleuris ; Juin fait pencher la rose ouverte prés du beau foin qui craque et rit. Juillet met les œufs […]

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  • La grande ville

    La « grande ville ». Un tas criard de pierres blanches Où rage le soleil comme en pays conquis. Tous les vices ont leur tanière, les exquis Et les hideux, dans ce désert de pierres blanches. Des odeurs ! Des bruits vains ! Où que vague le cœur, Toujours ce poudroiement vertigineux de sable, Toujours […]

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  • Toi

    Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon […]

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  • Prophanes Amphions qui n’employés la Muse…

    Prophanes Amphions qui n’employés la Muse Qu’à chanter d’Helicon les honneurs mensongers ; Faites la despartir de ces tons estrangers, Afin qu’à ce beau mont plus sage elle s’amuse. Tymanthes malheureux, dont le pinceau s’abuse A peindre d’Amatonte, et d’Adon les vergers, Quittez ces Meurtes feints, et ces feints Orangers, Peignez ces Oliviers la gloire […]

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  • Le Cabin Boy

    Dans un vaisseau qui des terres Fuit toujours le bord lointain, Sur les vagues solitaires Je naquis un beau matin. Le baptême d’une lame Répandue à triple seau Vint, dit-on, me laver l’âme Et le corps dans mon berceau. Le Dieu que je prie A fait ma patrie Des flots spacieux ; Je n’ai vu […]

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