Raison

à
Hélène
Locoge

J’étais venu pour planter ma présence

comme un stylet

dans la poitrine du malheur

j’étais venu

pour parfumer la dentelle des fées

pour capter le regard angoissé d’un ami

pour laver les dents de la métaphysique

pour peigner le silence

sur les épaules de la nuit

pour isoler le grain de sable

et me confondre en lui

et vous restituer aux grandes origines

pour penser longuement à l’âme du futur

à la structure du désir

à l’immanence du secret qui rode la matière

20 avril 1962

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