L’amour laboureur

Nouveau cultivateur, armé d’un aiguillon,
L’Amour guide le soc et trace le sillon ;
Il presse sous le joug les taureaux qu’il enchaîne.
Son bras porte le grain qu’il sème dans la plaine.
Levant le front, il crie au monarque des dieux :
‘ Toi, mûris mes moissons, de peur que loin des cieux
Au joug d’Europe encor ma vengeance puissante
Ne te fasse courber ta tête mugissante. ‘

Poésies Antiques

Voter pour ce poème!

André Chénier Apprenti Poète

Par André Chénier

André Marie de Chénier, dit André Chénier, fils de Louis de Chénier et frère de Marie-Joseph Chénier, est un poète et journaliste français né le 30 octobre 1762 à Constantinople et mort guillotiné à Paris le 7 Thermidor de l'an II à 31 ans.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Soyez l'inspiration comme Rimbaud, la passion comme Sartre, et commentez avec l'âme d'un poète.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

A Cupidon

Tu sois la bienvenue, ô bienheureuse trêve !