Les Plus Lus

  • La chanson du souvenir

    Dans le vol tremblant de l’heure Que nul ne peut retenir Passe lentement et pleure La chanson du souvenir. Et quand sa course l’emporte Plus loin que ne vont nos yeux, Plus d’une voix longtemps morte Murmure encor des adieux. Ainsi chaque heure envolée Du nid fragile des jours Nous fait plus inconsolée La perte […] Plus

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  • La Vie des Morts – Le Doute

    À Leconte de Lisle. I La forme a des splendeurs où trébuche la foi : Quelle immortalité vaudra jamais la tienne, Matière que revêt la beauté souveraine, Nature à qui sourit une éternelle loi ? Tout est saint, tout est dieu, tout est vivant en toi ! Quand notre âme se prend à ta grandeur […] Plus

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  • Pensée d’automne

    Les morts ont peur de l’automne Qui, chassant l’été vermeil, Fait autour de leur sommeil Souffler son vent monotone. Les feuilles dont le velours Rouillé par la canicule, Sur leur gazon s’accumule Leur font leurs linceuls plus lourds. Dans le brouillard où leurs tombes Semblent déjà s’effacer, Ils n’entendent plus passer Le vol ami des […] Plus

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  • La Vénus de Vienne

    Dans ce marbre héroïque en creusant ta statue, Un artiste inconnu fixa l’éternité, O toi dont la splendeur nous fait vivre et nous tue, Femme de qui les temps connurent la Beauté. Il te fit cette image immortelle et profonde Où nos premiers regards retrouvent, éperdus, L’amante impitoyable et la mère féconde A qui tous […] Plus

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  • Les Fils de Prométhée

    « Eripuit cælo fulmen. » I Devant les splendeurs d’un autre-âge, Les siècles longtemps prosternés Tendaient vainement leur courage Vers la gloire de leurs aînés. Les spectres de Rome et d’Athènes Voilaient, de leurs ailes lointaines, La route à la postérité Et l’avenir demeuré sombre, Cheminait, sans sortir de l’ombre De l’héroïque antiquité ! Soudain, […] Plus

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  • Souvenir de Jacquemart

    Grand artiste couché sous la terre éplorée, Vaincu frappé debout sous la pierre étendu, Rêveur déchu du haut de ton rêve éperdu, Je veux chanter envers ta mémoire sacrée. L’outil dur des graveurs dans la main inspirée, Comme un stylet de feu vers l’idéal tendu, De l’âpre vérité fouillant le ciel ardu, Y traça dans […] Plus

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  • Les lilas

    Quand les printemps m’étaient joyeux Prenant leur azur à tes yeux Pleins d’une éternelle promesse, Les clochettes des lilas blancs, Dans la brise, à nos coeurs tremblants Chantaient une amoureuse messe. Des alléluias infinis Montaient des buissons pleins de nids, Et le coeur odorant des roses Se balançait dans l’air du soir Avec des parfums […] Plus

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  • Je sais au profond de mon être…

    Je sais, du profond de mon être, Un coin plein d’immortelles fleurs, Oasis où nul ne pénètre Que le soleil et l’aube en pleurs. Je sais un jardin plein de roses Au coeur comme le mien ouvert, Et qui, dans les hivers moroses, Gardent un printemps toujours vert. Elles sont rouges, et leur sève Est […] Plus

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  • À travers l’âme – Le passé

    À Alexandre Babille. I Sur l’amant et sur la maîtresse, L’Aube épanche un jour enchanté, Et le temps semble à leur ivresse Le seuil d’or d’une éternité. Et le premier frisson des brises, Baisant leurs fronts silencieux, Emporte leurs âmes surprises, D’une aile égale vers les cieux ! Plus haut que le vol des colombes […] Plus

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  • Paysages métaphysiques – Vespera

    À Philothée Oneddy. I LE soleil, déchiré par les rocs ténébreux, Tombe, comme César, dans sa robe sanglante, Avant de nous quitter, l’heure se fait plus lente, Et de confuses voix murmurent des adieux C’est le soir ! — L’horizon se remplit de lumière, Et la pourpre s’allume aux rives de l’azur ; Et le […] Plus

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  • Les femmes et la mer

    Depuis qu’Aphrodite la blonde Jaillit des bras du flot amer, Mieux qu’à nous, fidèles à l’onde, Les femmes ont aimé la mer. Et la Mer a gardé pour elles Le tendre regard d’un amant ; Elle vient baiser leurs pieds frêles Avec un doux gémissement. L’écume de ses flots plus calmes Que l’orage ne gonfle […] Plus

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  • Tristesse

    Sous le poids des ans révolus Se sont penchés nos fronts moroses, Si bien que nous ne savons plus Pourquoi les printemps ont des roses. Les oublis et les abandons Ont mis sur nous leur main méchante, Si bien que nous nous demandons D’où vient que le rossignol chante. Fêtes des forêts et des champs […] Plus

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