Fatras

Ô poison pire que mortel,
Me ferezvous crever le coeur ?

Ô poison pire que mortel,
Qui me tient en telle tutelle
Que n’ai ni force ni vigueur ;
Envieuse et fausse querelle,
Plus pute que n’est maquerelle,
Trop me plains de votre rigueur.
Où est Satan, mon gouverneur,
Qui ne vient pas quand je l’appelle ?
O folle, infernale fureur ;
Diables pleins de toute cautelle,
Me ferezvous crever le coeur ?

La poésie transcende le temps. Écrivez comme Baudelaire, commentez comme Aragon, et laissez votre empreinte.

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