Un peu devant que l’aube amenât la journée

Un peu devant que l’aube amenât la journée,
Naguère je songeais dans un lit en dormant
Qu’un vilain me suivait, mais courant vitement
Que j’avais devant lui bonne place gagnée.

Ainsi courant j’avise une colombe ornée
D’un plumage neigeux, que bien habilement
J’empoigne de ma main, et puis soudainement
Lors ma course et ma peur se trouve là bornée.

M’éveillant en sursaut je conte tout joyeux
A un qui était là mon songe gracieux.
A mon songe plaisant lors je songe et resonge,

Mais soudain un ami m’annonça mes malheurs.
Je ne vous croirai plus, songes, allez ailleurs,
Ah songes, à mon dam vous n’êtes que mensonges !

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