Fête galante

Ah ! si fines de taille, et si souples, si lentes
Dans leur étroit peignoir enrubanné de feu,
Les yeux couleur de lune et surtout l’air si peu
Convaincu du réel de ces fêtes galantes !

Ah ! le charmant sourire ailleurs, inattentif
De ces belles d’antan, lasses d’être adorées
Et graves, promenant, exquises et parées,
L’ennui d’un coeur malade au fond seul et plaintif :

Qu’importe à Sylvanire et les étoffes rares
Et les sonnets d’Oronte et les airs de guitares,
Qu’éveille au fond des parcs l’indolent Mezzetin ?

Auprès de Cydalise à la rampe accoudée,
Sylvanire poudrée, en grand habit, fardée,
Sait trop qu’Amour, hélas ! est un songe lointain.

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Par Jean Lorrain

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Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré

La dure épreuve va finir