Le vent d’autrefois

Il est minuit et demi
Le vinyle tourne
Toujours
Ce vent d’autrefois

Café, et encore du café
Ses yeux diamants
Inconscients
Ne se cachent jamais

L’encre des idées
A peine séchée
Et tout est repris
Tout est réécrit à nouveau

Le rythme de la basse
Coule à travers son corps
Comme du chocolat fondant
Dans la bouche veloutée
De celle qu’il aime

Jules Delavigne, 2006

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Dans l'univers des poèmes, chaque commentaire est une pépite de Proust. Partagez votre trésor.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments