Je l’oeilladais mi-nue, échevelée

Je l’oeilladais minue, échevelée,
Par un pertuis dérobé finement,
Mon coeur battait d’un tel débattement
Qu’on m’eût jugé comme en peur déréglée.

Or’ j’étais plein d’une ardeur enflammée,
Ore de glace en ce frissonnement.
Je fus ravi d’un doux contentement,
Tant que ma vie en fut toute pâmée.

Là follâtrait le beau soleil joyeux,
Avec un vent, zéphyre gracieux,
Parmi l’or blond de sa tresse ondoyante,

Qui haut volante ombrageait ses genoux.
Que de beautés ! mais le destin jaloux
Ne me permit de voir ma chère attente.

L’Amour passionnée de Noémie

Voter pour ce poème!

Marc De Papillon De Lasphrise Apprenti Poète

Par Marc De Papillon De Lasphrise

Marc Papillon, seigneur de Lasphrise, dit aussi le capitaine Lasphrise et parfois nommé Marc de Papillon, né près d'Amboise vers 1555 et mort vers 1599, est un poète baroque satirique et érotique français.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

La poésie est une aventure. Embarquez avec nous en laissant votre trace.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

« Les arbres me parlent, dit Idir »

La famille du menuisier