Le sage humilié

J’ai abîmé l’enfant de votre coeur
(Y fallaitil cette présence triste ?)
Mais, évadé, sourire sans grandeur,
Comment prouver que tout ce Monde existe ?

Et toi, mon corps, enfant que j’abandonne,
Par tous tes sens tu montres des désirs !
Et toi, Sagesse, un poète s’étonne
Que pour si peu l’on vienne t’endormir.

Si Dieu est mort dans les hommes qui rient,
Nécessité, tu protèges nos arts.

Tant pis ! Je suis enchanté de ma Vie,
Et je m’étire au milieu du brouillard.

Notre mère la ville

La poésie transcende le temps. Écrivez comme Baudelaire, commentez comme Aragon, et laissez votre empreinte.

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