La chevelure vol…

La chevelure vol d’une flamme à l’extrême
Occident de désirs pour la tout éployer
Se pose (je dirais mourir un diadème)
Vers le front couronné son ancien foyer

Mais sans or soupirer que cette vive nue
L’ignition du feu toujours intérieur
Originellement la seule continue
Dans le joyau de l’oeil véridique ou rieur

Une nudité de héros tendre diffame
Celle qui ne mouvant astre ni feux au doigt
Rien qu’à simplifier avec gloire la femme
Accomplit par son chef fulgurante l’exploit

De semer de rubis le doute qu’elle écorche
Ainsi qu’une joyeuse et tutélaire torche

Voter pour ce poème!

Stéphane Mallarmé Apprenti Poète

Par Stéphane Mallarmé

Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins le 9 septembre 1898, est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art.

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Entrez dans notre jardin de poésie, où vos mots peuvent rivaliser avec ceux de Victor Hugo lui-même.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

La fille de l’air

Vie Dangereuse