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  • Décor

    Dans les grottes sans fin brillent les Stalactites. Du cyprès gigantesque aux fleurs les plus petites, Un clair jardin s’accroche au rocher spongieux, Lys de glace, roseaux, lianes, clématites. Des thyrses pâlissants, bouquets prestigieux, Naissent, et leur éclat mystique divinise Des villes de féerie au vol prodigieux. Voici les Alhambras où Grenade éternise Le trèfle […]

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  • Printemps permanent

    Il nous est arrivé de parler avec amusement des cheveux blancs que tu t’es trouvés de mes tempes qui grisonnent du cap de la trentaine que nous avons dépassé sans nous en rendre compte et de réfléchir au courant du temps qui clapote et s’étire à nos pieds et que nous survolons maîtrisons de notre […]

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  • L’Escurial

    Posé comme un défi tout près d’une montagne, L’on aperçoit de loin dans la morne campagne Le sombre Escurial, à trois cents pieds du sol, Soulevant sur le coin de son épaule énorme, Éléphant monstrueux, la coupole difforme ; Débauche de granit du Tibère espagnol. Jamais vieux Pharaon, au flanc d’un mont d’Égypte, Ne fit […]

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  • Manque d’illusions

    I Muse, rappelletoi l’enfant aux genoux maigres que nous vîmes, gonflés de rancune et d’amour, prendre nonchalamment le chemin du retour sous mille arbres blessés de ses rires allègres ; sans trop y réfléchir aux gloires de ce corps le souvenir ajoute une Raison sereine et pourtant nous l’avions reconnue fort humaine aussitôt qu’elle eût […]

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  • La chasteté

    Il faisait jour, et la chaleur ardente, Brûlait le sein de la terre béante, Et les Bergers à l’ombre des ormeaux Avaient ensemble amassé leurs troupeaux : Quand j’avisais par l’épaisse feuillée Une Déesse errante et désolée, Qui sanglotait à soupirs redoublés, Dont de frayeur mes sens furent troublés. Ajouter aux favoris 0

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  • La villégiature

    J’ai souvent comparé la villégiature Aux phases d’un voyage entrepris en commun Avec des étrangers de diverse nature Dont on n’a de ses jours vu ni connu pas un. Au début de la route, en montant en voiture, On s’observe : l’un l’autre on se trouve importun ; L’entretien languissant meurt faute de pâture… Mais, […]

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  • A son ami lion

    Je ne t’écris de l’amour vaine et folle : Tu vois assez s’elle sert ou affolle ; Je ne t’écris ni d’armes, ni de guerre : Tu vois qui peut bien ou mal y acquerre ; Je ne t’écris de fortune puissante : Tu vois assez s’elle est ferme ou glissante ; Je ne t’écris […]

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  • Misérables travaux, vagabonde pensée

    Misérables travaux, vagabonde pensée, Soucis continuels, espoirs faux et soudains, Feintes affections, véritables dédains, Mémoire qu’une absence a bientôt effacée, Vraie et parfaite amour d’oubli récompensée, Aventureux désirs, mais follement hautains, Et vous de ma douleur messagers trop certains, Soupirs, qui donnez air à mon âme oppressée, Quoi ? ces vivantes morts, ces durables ennuis, […]

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  • Semper adora

    O Maître de la Lyre, aïeul, race d’Homère! Hugo, quand tu vivais cette vie éphémère, Devant le vaste flot que seul tu remuais, Tes envieux restaient stupéfaits et muets. Ils ne moissonnaient pas leur haine déjà mûre, Et pâles, dans leurs seins, étouffaient leur murmure. Maître, quand près de toi, dans un repas divin, Nous […]

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  • tendresse et liesse,

    Tendresse, triste est la poésie qui fait un étalage d’excitations du corps, et par stimulation se complaît au battage des sexes, se remémore, la confusion perdure pour un temps dans l’obscène mais vite en vérité, apparaît toute nue, la contusion des scènes, entre amour et fierté, quelle excuse suffirait à pardonner l’erreur sûrement pas la […]

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  • L’art

    Oui, l’oeuvre sort plus belle D’une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail. Point de contraintes fausses ! Mais que pour marcher droit Tu chausses, Muse, un cothurne étroit. Fi du rhythme commode, Comme un soulier trop grand, Du mode Que tout pied quitte et prend ! Statuaire, repousse L’argile que pétrit Le pouce […]

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