La dernière idylle

LUI

Qui donc es-tu, toi qui ressembles à ma vie
Et dont les yeux ont l’air de soleils avortés ?
Dans le val de Tristesse où mes pas t’ont suivie,
Tes soupirs et les miens ne se sont pas quittés.

ELLE

Soupirer est mon lot. Si tu veux me connaître,
Demande mon secret aux cœurs irrésolus :
Je suis leur fille. On me nomme : « J’aurais pu être »
Et l’on me nomme aussi : « Trop tard » et « Jamais plus »

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