Ô la splendeur de notre joie

Ô la splendeur de notre joie
Tissée en or dans l’air de soie !

Voici la maison douce et son pignon léger,
Et le jardin et le verger.

Voici le banc, sous les pommiers
D’où s’effeuille le printemps blanc,
A pétales frôlants et lents.

Voici des vols de lumineux ramiers
Planant, ainsi que des présages,
Dans le ciel clair du paysage

Voici, pareils à des baisers tombés sur terre
De la bouche du frêle azur,
Deux bleus étangs simples et purs,
Bordés naïvement de fleurs involontaires.

Ô la splendeur de notre joie et de nousmêmes,
En ce jardin où nous vivons de nos emblèmes.

Les heures claires

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