Je voudrais bien sous la voûte infernale

Je voudrais bien sous la voûte infernale

Être un Ixie en tes bras étendu,

Presser ton corps heureusement rendu

En cet état que mon coeur se l’étale.

S’il m’advenait, nulle peine fatale

Ne m’aigrirait ce bien trop attendu,

Je semblerais un Adonis pendu

Au col mignon de la Reine d’Idale.

Quel heur plus grand désirer pourraiton

Que de toucher ta gorge et ton téton ?

Baiser ta bouche et ses perles insignes

Me pourrait rendre un demidieu parfait,

Mais passer outre et t’avoir à souhait,

Je serais tel qu’un Mars entre les signes.

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