L’aveu permis

Viens, mon cher Olivier, j’ai deux mots à te dire,
Ma mère l’a permis ; ils te rendront joyeux.
Eh bien ! je n’ose plus. Mais, dis-moi, sais-tu lire ?
Ma mère l’a permis, regarde dans mes yeux.

Voilà mes yeux baissés. Dieu ! que je suis confuse !
Mon visage a rougi ; vois-tu, c’est la pudeur.
Ma mère l’a permis, ce sera ton excuse ;
Pendant que je rougis, mets ta main sur mon cœur.

Que ton air inquiet me tourmente et me touche !
Ces deux mots sont si doux ! mon cœur les dit si bien !
Tu ne les entends pas, prends-les donc sur ma bouche ;
Je fermerai les yeux, prends, mais ne m’en dis rien.

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