D’anciennement transposé (II)

Je n’ai plus de ville, Elle est soûle
Et pleine de coeurs renégats,
Aux tavernes de Golgotha,
J’en suis triste jusqu’à la mort ;
Je n’ai plus de ville, Elle est soûle.

Mon Dimanche est mort pour de bon ;
Dans les armoires de mes torts
Mes robes ont changé de ton,
Vides, les robes de ma mort
Sont mortes et pour tout de bon.

Et sont mortes les bienaimées ;
Et ma seule religion,
Aux huiles d’extrêmeonction,
Va mourir loin des bienaimées ;
La mort meurt et les bienaimées.

Et tout vit, pour que bien s’annule
La chair dans les robes qui brûlent,
Où les baisers même sont mal ;
Et tout vit, pour que bien s’annule
La chair dans les robes qui brûlent.

La louange de la vie

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