Holocauste

Puisque vous ne sauriez vous lasser, ô mes yeux,
D’admirer la splendeur de sa beauté charnelle,
Subissez à jamais son charme impérieux
Et soyez obsédés des feux de sa prunelle.

Puisqu’il m’est douloureux d’oser, en mon amour,
Vous sevrer du nectar de sa bouche incarnate,
Mes lèvres, brûlez donc de boire chaque jour
Son baiser qui parfume ainsi qu’un aromate.

Puisqu’en moi s’est accru le désir obsesseur
D’étreindre follement ses mains d’impératrice,
Ô mes mains, recherchez leur contact enchanteur
Jusqu’à ce que le temps pour toujours les flétrisse.

Recueil : Femmes rêvées

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Par Albert Ferland

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