Les Plus Lus

  • À M. De Guilleragues

    De la connaissance de soi-même. Esprit né pour la cour, et maître en l’art de plaire, Guilleragues, qui sais et parler et te taire, Apprends-moi si je dois ou me taire ou parler. Faut-il dans la satire encor me signaler, Et, dans ce champ fécond en plaisantes malices, Faire encore aux auteurs redouter mes caprices […] Plus

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  • A M. Arnauld

    Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude, Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude, Et romps de leurs erreurs les filets captieux : ais que sert que ta main leur dessille les yeux, Si toujours dans leur âme une pudeur rebelle, Près d’embrasser l’Eglise, au prêche les rappelle ? Non, ne crois pas […] Plus

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  • Chanson à boire (II)

    (Écrite à Bâville où était le P. Bardaloue, 1672.) Que Bâville me semble aimable, Quand des magistrats le plus grand Permet que Bacchus à sa table Soit notre premier président ! Trois muses, en habit de ville, Y président à ses côtés : Et ses arrêts par Arbouville Sont à plein verre exécutés. Si Bourdaloue […] Plus

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  • À M. de Molière

    Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers : Dans les combats d’esprit savant maître d’escrime, Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime. On dirait quand tu […] Plus

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  • Au Roi

    Grand roi, c’est vainement qu’abjurant la satire Pour toi seul désormais j’avais fait vœu d’écrire. Dès que je prends la plume, Apollon éperdu Semble me dire : Arrête, insensé ; que fais-tu ? Sais-tu dans quels périls aujourd’hui tu t’engages ? Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages. Ce n’est pas qu’aisément, comme […] Plus

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  • Au Roi (I)

    Le passage du Rhin. En vain, pour te louer, ma muse toujours prête, Vingt fois de la Hollande a tenté la conquête : Ce pays, où cent murs n’ont pu te résister, Grand roi, n’est pas en vers si facile à dompter. Des villes que tu prends les noms durs et barbares N’offrent de toutes […] Plus

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  • Au Roi (II)

    Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne veut plus que louer. Tantôt, dans les ardeurs de ce zèle incommode, Je songe à mesurer les syllabes d’une ode ; Tantôt […] Plus

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  • À M. De Lamoignon

    Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville, Et contre eux la campagne est mon unique asile. Du lieu qui m’y retient veux-tu voir le tableau ? C’est un petit village, ou plutôt un hameau, Bâti sur le penchant d’un long rang de collines, D’où l’œil s’égare au loin […] Plus

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  • À M. Jean Racine

    De l’utilité des ennemis. Que tu sais bien, Racine, à l’aide d’un acteur, Emouvoir, étonner, ravir un spectateur ! Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé En a fait, sous son nom, verser la Champmeslé. Ne crois pas toutefois, par […] Plus

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  • Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?

    Craignezvous pour vos vers la censure publique ? Soyezvous à vousmême un sévère critique. L’ignorance toujours est prête à s’admirer. Faitesvous des amis prompts à vous censurer ; Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner […] Plus

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  • À M. Arnauld

    (Sur la fausse honte ou le respect humain.) Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude, Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude, Et romps de leurs erreurs les filets captieux : Mais que sert que ta main leur dessille les yeux, Si toujours dans leur âme une pudeur rebelle, Près d’embrasser l’Eglise, au […] Plus

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  • À M. Le marquis de Dangeau

    (Sur la noblesse dépourvue de vertu.) La noblesse, Dangeau, n’est pas une chimère, Quand, sous l’étroite loi d’une vertu sévère, Un homme issu d’un sang fécond en demi-dieux, Suit, comme toi, la trace où marchaient ses aïeux. Mais je ne puis souffrir qu’un fat, dont la mollesse N’a rien pour s’appuyer qu’une vaine noblesse, Se […] Plus

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