Les Plus Lus

  • En Arles

    Dans Arle, où sont les Aliscams, Quand l’ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps, Prends garde à la douceur des choses. Lorsque tu sens battre sans cause Ton coeur trop lourd ; Et que se taisent les colombes : Parle tout bas, si c’est d’amour, Au bord des tombes. Ajouter aux favoris […] Plus

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  • Le Garno

    Contrerime XII. L’hiver bat la vitre et le toit. Il fait bon dans la chambre, A part cette sale odeur d’ambre Et de plaisir. Mais toi, Les roses naissent sur ta face Quand tu ris près du feu… Ce soir tu me diras adieu, Ombre, que l’ombre efface. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Soir de Montmartre

    Décor d’encre. Sur le ciel terne Court un fil de fer : Mansarde où l’on aima, vanterne Sans carreaux, où l’on a souffert. Une enfant fait le pied de grue Le long du trottoir. Le bistro, du bout de la rue, Ouvre un œil de sang dans le noir ; Tandis qu’on pense à sa […] Plus

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  • Alcôve noire

    Ces premiers froids que l’on réchauffe d’un sarment, — Et des platanes d’or le long gémissement, — Et l’alcôve au lit noir qui datait d’Henri IV, Où ton corps, au hasard de l’ombre dévêtu, S’illuminait parfois d’un rouge éclair de l’âtre, Quand tu m’aiguillonnais de ton genou pointu, Chevaucheuse d’amour si triste et si folâtre […] Plus

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  • Vous qui retournez du Cathai

    Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeries L’opium ou le thé, Dans un palais d’aventurine Où se mourait le jour, Avez-vous vu Boudroulboudour, Princesse de la Chine, Plus blanche en son pantalon noir Que nacre sous l’écaille ? Au clair de lune, Jean Chicaille, Vous est-il […] Plus

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  • L’un vainqueur ou l’autre battu

    L’un vainqueur ou l’autre battu, Ces beaux soldats qui vous ont faite Gardaient jusque dans la défaite Le sourire de leur vertu. Vous, pour avoir rendu les armes, Je vous trouve fondue en larmes Et qui m’insultez entre tant. Que si l’on doit, toute sa vie, Déplorer l’éclair d’un instant, Mieux vaut coucher sur son […] Plus

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  • Iris, à son brillant mouchoir

    Iris, à son brillant mouchoir, De sept feux illumine La molle averse qui chemine, Harmonieuse à choir. Ah, sur les roses de l’été, Sois la mouvante robe, Molle averse, qui me dérobe Leur aride beauté. Et vous, dont le rire joyeux M’a caché tant d’alarmes, Puisséje voir enfin des larmes Monter jusqu’à vos yeux. Contrerimes […] Plus

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  • La vie est plus vaine

    La vie est plus vaine une image Que l’ombre sur le mur. Pourtant l’hiéroglyphe obscur Qu’y trace ton passage M’enchante, et ton rire pareil Au vif éclat des armes ; Et jusqu’à ces menteuses larmes Qui miraient le soleil. Mourir non plus n’est ombre vaine. La nuit, quand tu as peur, N’écoute pas battre ton […] Plus

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  • Pour une dame imaginaire

    Pour une dame imaginaire Aux yeux couleur du temps, J’ai rimé longtemps, bien longtemps : J’en étais poitrinaire. Quand vint un jour où, tout à coup, Nous rimâmes ensemble. Rien que d’y penser, il me semble Que j’ai la corde au cou. Contrerimes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Longtemps si j’ai demeuré seul

    Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah ! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une figure trop aimée, Estce toi, spectre gracieux, Et ton éclat, cette fumée Devant mes yeux ? Ta pâleur, tes sombres dentelles, Le bal qui berçait nos pieds las, Un corps qui plie entre mes […] Plus

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  • En Arles

    Dans Arles, où sont les Aliscams, Quand l’ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps, Prends garde à la douceur des choses. Lorsque tu sens battre sans cause Ton coeur trop lourd ; Et que se taisent les colombes : Parle tout bas, si c’est d’amour, Au bord des tombes. Chansons Ajouter aux […] Plus

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  • Quand l’âge, à me fondre en débris

    Quand l’âge, à me fondre en débris, Vousmême aura glacée Qui n’avez su de ma pensée Me sacrer les abris ; Qui, du saut des boucs profanée, Pareille sécherez A l’herbe dont tous les attraits, C’est une matinée ; Quand vous direz : ‘ Où est celui De qui j’étais aimée ? ‘ Embrasserezvous la […] Plus

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