La fiancée

Où vastu, jeune fille, en ta robe de fête ?
Comme un lys du matin, ne lèvestu la tête
Que pour montrer au jour l’éclat de tes attraits ?
Quel bonheur rêvestu? Dis, quels sont tes souhaits ?
Cherchestu les plaisirs nourris par la mollesse,
Ou bien ceux que procure une vaine richesse,
Les discours ou l’encens d’amis adulateurs,
Ton empire et ta chute au milieu des honneurs ?
‘ Mettre au pied de l’autel ma couronne de rose,
Souvenir virginal qui d’amour se compose,
Prononcer un serment qui naît de la candeur
Je vais où me conduit le choix qu’a fait mon coeur,
Pour aimer mon époux et lui vouer mon âme,
Exister de luimême et brûler de sa flamme,
Pour être grande et noble. O ! si belle à ses yeux !
Et porter nos regards, notre espoir vers les cieux. ‘
Dieu veille sur tes pas, jeune fille adorée
Qu’il donne à ces vertus une gloire assurée.

De blanches fleurs parent son front.
Son coeur bat d’une vive joie.
Rien ne la distrait sur sa voie.
Or du ciel s’échappe un rayon
Pour embellir son innocence.
Elle marche avec l’espérance
Et l’amour dans sa pureté.
On la contemple et on l’admire ;
Sa hanche n’offre qu’un soupir,
L’adieu de sa virginité.

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Par Charles Levesque

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Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher

Béguinage flamand