Les Plus Lus

  • Ô Vent plaisant, qui d’haleine odorante…

    Ô Vent plaisant, qui d’haleine odorante Embaumez l’air du baume de ces fleurs ! Ô Pré joyeux, où versèrent leurs pleurs Le bon Damoete et la belle Amaranthe ! Ô Bois ombreux, ô Rivière courante, Qui vis en bien échanger leurs malheurs, Qui vis en joie échanger leurs douleurs, Et l’une en l’autre une âme […] Plus

    Lire la suite

  • Frêne hautain, forestier et champêtre…

    Frêne hautain, forestier et champêtre L’arbre premier de tant d’arbres divers, L’arbre immortel au renom de mes vers, L’arbre aux serpents toujours odieux maître ; Le coudre rompt, mais tu te fais connaître Propre à la guerre et jamais de travers De toi tortu les monts ne sont couverts, Ains haut et droit toujours as […] Plus

    Lire la suite

  • Amour, tais-toi, mais prends ton arc

    Amour, taistoi, mais prends ton arc ; Car ma biche belle et sauvage, Soir et matin, sortant du parc, Passe toujours par ce passage. Voici sa piste, ô la voilà ! Droit à son coeur dresse ta vire, Et ne faux point ce beau couplà, Afin qu’elle n’en puisse rire. Hélas ! qu’aveugle tu es […] Plus

    Lire la suite

  • Déjà, venant hérissonné

    Déjà, venant hérissonné L’hiver, de froid environné, S’en va la plaisante verdure De l’été, qui si peu nous dure ; Déjà les arbres tout honteux Il dépouille de leurs cheveux, Et dans la forêt effeuillée Court mainte feuille éparpillée ; Et déjà Zéphyre mollet, Le mignard et doux ventelet, Craignant la fureur de Borée, S’en […] Plus

    Lire la suite

  • Philis, quand je regarde au teins promt et leger

    Philis, quand je regarde au tems promt et leger Qui derobe soudain nos coulantes années, Je commence à conter les saisons retournées, Qui viennent tous les jours nos beaux jours abreger. Car ja quarante fois nous avons veu loger Le soleil au Lion des plus longues journées, Depuis que nous avons nos amours demenées Soubz […] Plus

    Lire la suite

  • Mon Du Pont Bellenger, ô que vous fûtes sage

    Mon Du Pont Bellenger, ô que vous fûtes sage D’avoir votre pays quitté pour quelque temps ! Depuis votre départ cent mille mal contents Ont la France rempli d’une cruelle rage. France, qui devient or’ comme un désert sauvage Par la barbare main de tant de combattants, Les frères en leur sang leurs mains ensanglantant, […] Plus

    Lire la suite

  • Une belle Vestale habite au beau rivage

    Une belle Vestale habite au beau rivage D’Orne, où c’est qu’elle vit comme en un hermitage. Quelquefois en son parc elle se sied au bois, Gaillarde sur les eaux elle sort quelquefois, Et quelquefois cueillant des fleurs toute pensive, EIle en orne son sein, assise sur la rive. Maintenant elle semble une Nymphe des eaux, […] Plus

    Lire la suite