Élévation sur le zéphyr

Très doux zéphyr qui caresses les fleurs,
Viens modérer les trop vives chaleurs
Que je souffre en mon coeur pour le Dieu qui t’anime :
La douceur de sa paix en ta fraîcheur s’exprime.

Non, Dieu n’est point dans un orage affreux
Qui brise un roc et le cèdre orgueilleux ;
Sans troubler son amour s’insinue en notre âme,
Et sans la travailler, la parfume et l’enflamme.

Dismoi, zéphyr, d’où vient ton mouvement ?
D’où vient l’odeur qui te rend si charmant ?
Tu parfumes les champs sans connaître ta course ;
Et moi, de mes douceurs, je ne vois point la source.

Va du Seigneur poursuivre les desseins,
Vent des amours, n’emporte que des saints
Et fais sentir partout où ton souffle repose
Que les charmes parfaits, c’est Dieu seul qui les cause.

Voter pour ce poème!

Avatar Apprenti Poète

Par François Malaval

Poemes François Malaval - Découvrez les œuvres poétiques de François Malaval

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Entrez dans notre jardin de poésie, où vos mots peuvent rivaliser avec ceux de Victor Hugo lui-même.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Contrastes

Le Printemps