Mon fils, mon grand garçon

Mon fils, mon grand garçon, le temps passe trop vite,
Tu renies notre amour, tu veux partir, déjà,
Tu rêves que tu fuies, et qu’enfin tu nous quittes ;
Pourtant, pour t’accueillir, je serai toujours là.

Tu t’enfonces, te perds dans une absurde errance,
Tu refuses d’emblée que l’on guide tes pas ;
Sache que pour t’aider, te redonner confiance
Ou bercer tes chagrins, je serai toujours là.

Tu te crois malheureux, souvent tu te rebelles,
Tu te venges d’un sort que tu dis bien ingrat,
Mais la vie te sourit, passionnante et si belle…
Pour te le rappeler, je serai toujours là.

Isabelle Callis-Sabot

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