Été

Un ciel insignifiant, sans forme ni couleur,
S’étale chaudement sur les toits de la ville ;
Je sens se dégager de ses vapeurs fébriles
Un charme artificiel et des rêves trompeurs.

J’étouffe sous le poids des tourments de l’été,
Je m’ennuie au milieu de la foule bruyante,
Je maudis le soleil, la lumière aveuglante,
L’agitation, le monde et les festivités.

Je ne supporte plus ce jour de canicule
Et tandis que s’amorce un banal crépuscule
Mélancoliquement je pense et je revois

Le sentier sinueux qui, à travers les ronces,
S’aventure se perd et doucement s’enfonce
Dans la pénombre humide et fraîche des sous-bois.

Isabelle Callis-Sabot

Laissez un peu de votre âme dans nos vers. Votre commentaire compte.

Laisser un commentaire

Découvrez d'autres poèmes de Isabelle Callis-Sabot

Veuillez autoriser les annonces sur ce site!

Il semble que vous utilisez un bloqueur de publicités. La publicité constitue la seule source de financement pour du site. Vous Pouvez ajouter LaPoesie.org à votre liste blanche.

Refresh

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.