Adieu

De postposer ta gloire aux lois de son service,
De n’avoir dans le coeur rien que son nom escrit,
Et pour charmer un mal qui tous les jours s’aigrit,
Luy faire incessamment de mon coeur sacrifice ;

Seigneur, c’est un peché bien digne du supplice
Que jamais ny l’espoir ny le temps n’amoindrit ;
Mais procedant d’un coeur que l’Amour attendrit,
Ma foiblesse en ce crime est ma seule complice.

Tu sçais bien, ô Seigneur, que si je l’eusse peu,
Depuis maintes saisons ce laqs j’eusse rompu,
Tirant ma liberté d’une main si cruelle.

Comme donc en l’aymant et servant malgré moy,
La contrainte amoindrit mon merite envers elle ;
Elle amoindrit aussi mon offense envers toy.

Divers sonets

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Par Jean Bertaut

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Le brasero

Ah ! prends un coeur humain, laboureur trop avide