Sonnet romantique

Autrefois elle était fière, la belle Ida.
De sa gorge de lune et de son teint de rose.
Ce gongoriste fou, le marquis de Monrose,
Surnommait ses cheveux les jardins d’Armida.

Mais le corbeau du temps de son bec la rida.
N’importe ! Elle sourit à sou miroir morose,
Appelant sa pâleur de morte une chlorose,
Et son coeur est plus chaud qu’une ollapodrida.

O folle, c’est en vain que tu comptes tes piastres.
Tes yeux sont des lampions et ne sont plus des astres.
Tu n’achèteras pas même un baiser de gueux.

Pourtant si ton désir frénétique se cabre,
S’il te faut à tout prix un cavalier fougueux,
Tu pourras le trouver à la danse macabre.

Les caresses

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Jean Richepin Apprenti Poète

Par Jean Richepin

Auguste-Jules Richepin, dit Jean Richepin, né le 4 février 1849 à Médéa et mort le 12 décembre 1926 à Paris 16ᵉ, est un poète, romancier et dramaturge français.

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Les cierges

Je me souviendrai de ta fragile révolte