Pleine chair d’une vie déréglée et navrante

Pleine chair d’une vie déréglée et navrante

Et vous vous imaginiez que j’étais dupe de ces rêves
Je n’étais dupe ni de cette parade ni du bariolage de

ces voix

Ceinturées par un alcool dépensé à même

l’inacceptable

Hommes perdus chaque soir dans une ville qui

battait du sang des artères

Conquérants sans histoire

Si près d’une histoire avec des masques

Dérision de sperme éclaté dans la fumée
Mais qu’importe que ces hommes aient vécu sans

rien connaître

J’étais présent et leur solitude m’était révélée

luxurieuse de gloire

et j’ai gardé toute cette bataille faite par des enfants

Dans les prunelles d’une femme qui me le redira

Quand je traînerai dans les corridors d’une vie

mal employée

A courir de déchirement

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La poésie est le miroir de l'âme. Reflétez la vôtre dans nos commentaires, à la manière de Baudelaire.

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