Muses, adieu, et votre chant jazard

Muses, adieu, et votre chant jazard !
Adieu Phoebus, et ma fière déesse !
Livres, adieu, adieu la tourbe espesse
De mes amys, adieu tout jeu mignard !

Adieu guiterre, adieu luth babillard,
Toute harmonie et tout son de liesse,
Gemmes, parfums, et toute gentillesse,
Tout lieu hanté, tout ombrage à l’écart !

Ainsy la mort, par une blanche voye,
Droit me conduise en l’eternelle joye,
Entre les dieux, au beau sejour du ciel.

Ainsy ma foy chascun amant contemple,
Et tendrement gemissant prenne exemple
De ne tremper ses douceurs dans le fiel.

Voter pour ce poème!

Je sais que vous avez adoré ce poème, alors pourquoi ne pas me le dire en laissant un commentaire? Je vous en serais tellement reconnaissant!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments