Les Métaux

Les Métaux, les divins Métaux

Que toujours l’homme voit en rêve,

Ornent la couronne ou le glaive

De tous les Péchés capitaux.
L’Orgueil jette sur ses manteaux

Pour cette vie, ô Dieu! si brève,

Les Métaux, les divins Métaux

Que toujours l’homme voit en rêve.
L’or gémit sous les vils râteaux

Que toujours le banquier soulève,

Et pour parer les filles d’Eve

Nous tourmentons de nos marteaux

Les Métaux, les divins Métaux.

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Théodore de Banville Apprenti Poète

Par Théodore de Banville

Etienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les « Odes funambulesques » et « les Exilés », il est surnommé « le poète du bonheur ».

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Une fleur passagère, une vaine peintur

Révulsif