Du temps que tu fus tout mon bien

Du temps que tu fus tout mon bien,
Ô tête bien-aimée et folle,
Par caprice tu voulais bien
Voir à mon front une auréole.

Dans les tableaux, une nimbe d’or
Luit sur la tête des apôtres ;
Nous n’avons pas ce beau décor :
Nous sommes faits comme les autres.

Les sonnets les plus triomphants
Se font très-simplement en somme.
Si les femmes sont des enfants,
Un poète n’est rien qu’un homme.

Publications similaires

Chaque commentaire est une énigme à résoudre, comme un poème de Rimbaud. Participez à notre quête littéraire.

Laisser un commentaire