Les Plus Lus

  • La Terre – Hymne

    Elle est la terre, elle est la plaine, elle est le champ. Elle est chère à tous ceux qui sèment en marchant ; Elle offre un lit de mousse au pâtre ; Frileuse, elle se chauffe au soleil éternel, Rit, et fait cercle avec les planètes du ciel Comme des soeurs autour de l’âtre. Elle […] Plus

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  • Une tempête

    Une tempête Approchait, et je vis, en relevant la tête, Un grand nuage obscur posé sur l’horizon ; Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes, Et des passants lointains se hâtaient sur les routes. Cependant le nuage au flanc vitreux et roux Grandissait, comme un […] Plus

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  • L’aurore s’allume

    I. L’aurore s’allume ; L’ombre épaisse fuit ; Le rêve et la brume Vont où va la nuit ; Paupières et roses S’ouvrent demi-closes ; Du réveil des choses On entend le bruit. Tout chante et murmure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les toits ; Le vent parle aux […] Plus

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  • Viens ! — une flûte invisible

    Viens ! — une flûte invisible Soupire dans les vergers. — La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse, Le sombre miroir des eaux. — La chanson la plus joyeuse Est la chanson des oiseaux. Que nul soin ne te tourmente. Aimons-nous ! aimons toujours ! — La […] Plus

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  • Je ne demande pas autre chose aux forêts

    Je ne demande pas autre chose aux forêts Que de faire silence autour des antres frais Et de ne pas troubler la chanson des fauvettes. Je veux entendre aller et venir les navettes De Pan, noir tisserand que nous entrevoyons Et qui file, en tordant l’eau, le vent, les rayons, Ce grand réseau, la vie, […] Plus

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  • La chanson de Maglia

    Vous êtes bien belle et je suis bien laid. A vous la splendeur de rayons baignée ; A moi la poussière, à moi l’araignée. Vous êtes bien belle et je suis bien laid ; Soyez la fenêtre et moi le volet. Nous réglerons tout dans notre réduit. Je protégerai ta vitre qui tremble ; Nous […] Plus

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  • Tu me vois bon charmant et doux …

    Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté ; Mes défauts ne sont pas tournés de ton côté ; C’est tout simple. L’amour, étant de la lumière, Change en temple la grotte, en palais la chaumière, La ronce en laurierrose et l’homme en demidieu. Tel que je suis, rêvant beaucoup et valant peu, […] Plus

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  • Le manteau impérial

    Oh ! vous dont le travail est joie, Vous qui n’avez pas d’autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembre, Vous qui dérobez aux fleurs l’ambre Pour donner aux hommes le miel, Chastes buveuses de rosée, Qui, pareilles à l’épousée, Visitez le lys du coteau, Ô sœurs des corolles […] Plus

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  • Ô terre, dans ta course immense

    Ô terre, dans ta course immense et magnifique, L’Amérique, et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique Se présentent aux feux du Soleil tour à tour ; Telles, l’une après l’autre, à l’heure où naît le jour, Quatre filles, l’amour d’une maison prospère, Viennent offrir leur front au baiser de leur père. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Sagesse

    À MADEMOISELLE LOUISE B. I. – Ainsi donc rien de grand, rien de saint, rien de pur, Rien qui soit digne, ô ciel ! de ton regret d’azur ! Rien qui puisse anoblir le vil siècle où nous sommes, Ne sortira du cœur de l’homme enfant des hommes ! Homme ! esprit enfoui sous les […] Plus

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  • L’espace est noir

    L’espace est noir, l’onde est sombre ; Là-bas, sur le gouffre obscur, Brillent le phare dans l’ombre Et l’étoile dans l’azur. La nuit pose, pour la voile Qu’emportent les vents d’avril, Dans l’espoir sans fin l’étoile, Le fanal sur le péril. Deux flambeaux ! doublé mystère, Triste ou providentiel ! L’un avertit de la terre, […] Plus

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