Le hareng saur
À Guy.
Il était un grand mur blanc ? nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle ? haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur ? sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains ? sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou ? pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle ? gros, gros, gros.
Alors il monte à l’échelle ? haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu ? toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur nu ? nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau ? qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle ? longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur ? sec, sec, sec.
Il redescend de l’échelle ? haute, haute, haute,
L’emporte avec le marteau ? lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s’en va ailleurs ? loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur ? sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle ? longue, longue, longue,
Très lentement se balance ? toujours, toujours, toujours.
J’ai composé cette histoire ? simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens ? graves, graves, graves,
Et amuser les enfants ? petits, petits, petits.
Un commentaire
Un de mes poèmes favoris, très agréable a lire a voix haute avec les enchaînement de sons et facile à retenir.