Les Plus Lus

  • Qui choisira pour moi la racine d’Ulysse

    Sonnet LXXXVIII. Qui choisira pour moi la racine d’Ulysse ? Et qui me gardera de tomber au danger Qu’une Circe en pourceau ne me puisse changer, Pour être à tout jamais fait esclave du vice ? Qui m’étreindra le doigt de l’anneau de Mélisse, Pour me désenchanter comme un autre Roger ? Et quel Mercure […] Plus

    Lire la suite

  • Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse

    Sonnet XLIV. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse, Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison, Si pour n’avoir commis homicide ou trahison, Si pour n’avoir usé de mauvaise finesse, Si pour n’avoir jamais violé sa promesse, On se doit réjouir en l’arrière-saison, Je dois à l’avenir, si j’ai quelque raison, D’un grand contentement […] Plus

    Lire la suite

  • L’olive

    I je ne quiers pas la fameuse couronne, Saint ornement du Dieu au chef doré, Ou que, du Dieu aux Indes adoré, Le gai chapeau la tête m’environne. Encores moins veux je que l’on me donne Le mol rameau en Cypre décoré Celui qui est d’Athènes honoré, Seul je le veux, et le Ciel me […] Plus

    Lire la suite

  • La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire

    La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire De cet aveugle archer qui nous aveugle ainsi : Puis, fâché de l’Amour, et de sa mère aussi, Les louanges des rois j’accordai sur ma lyre. Ores je ne veux plus tels arguments élire, Ains je veux, comme toi, point d’un plus haut souci, Chanter de ce […] Plus

    Lire la suite

  • Qui est ami du coeur est ami de la bourse

    Qui est ami du coeur est ami de la bourse, Ce dira quelque honnête et hardi demandeur, Qui de l’argent d’autrui libéral dépendeur Luimême à l’hôpital s’en va toute la course. Mais songe làdessus qu’il n’est si vive source Qu’on ne puisse épuiser, ni si riche prêteur Qui ne puisse à la fin devenir emprunteur, […] Plus

    Lire la suite

  • Ici de mille fards la traïson se déguise

    Ici de mille fards la traïson se déguise, Ici mille forfaits pullulent à foison, Ici ne se punit l’homicide ou poison, Et la richesse ici par usure est acquise Ici les grands maisons viennent de bâtardise, Ici ne se croit rien sans humaine raison, Ici la volupté est toujours de saison, Et d’autant plus y […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.