Les Plus Lus

  • Colombine

    Léandre le sot, Pierrot qui d’un saut De puce Franchit le buisson, Cassandre sous son Capuce, Arlequin aussi, Cet aigrefin si Fantasque Aux costumes fous, Ses yeux luisants sous Son masque, — Do, mi, sol, mi, fa, — Tout ce monde va, Rit, chante Et danse devant Une belle enfant Méchante Dont les yeux pervers […] Plus

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  • Parsifal

    A Jules Tellier. Parsifal a vaincu les Filles, leur gentil Babil et la luxure amusante — et sa pente Vers la Chair de garçon vierge que cela tente D’aimer les seins légers et ce gentil babil ; Il a vaincu la Femme belle, au cœur subtil, Étalant ses bras frais et sa gorge excitante ; […] Plus

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  • Nevermore (2)

    Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice, Redresse et peins à neuf tous tes arcs triomphaux ; Brûle un encens ranci sur tes autels d’or faux ; Sème de fleurs les bords béants du précipice ; Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice ! Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni ; […] Plus

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  • Printemps

    Tendre, la jeune femme rousse, Que tant d’innocence émoustille, Dit à la blonde jeune fille Ces mots, tout bas, d’une voix douce : « Sève qui monte et fleur qui pousse, Ton enfance est une charmille : Laisse errer mes doigts dans la mousse Où le bouton de rose brille, Laisse-moi, parmi l’herbe claire, Boire […] Plus

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  • Les vaincus

    À Louis-Xavier de Ricard. I La Vie est triomphante et l’Idéal est mort, Et voilà que, criant sa joie au vent qui passe, Le cheval enivré du vainqueur broie et mord Nos frères, qui du moins tombèrent avec grâce. Et nous que la déroute a fait survivre, hélas ! Les pieds meurtris, les yeux troubles, […] Plus

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  • Compagne savoureuse et bonne

    Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise, Que je t’embrasse long et fort, Mon coeur près de ton coeur bat d’aise Et d’amour pour jusqu’à la mort : Aime-moi, Car, sans toi, Rien ne puis, […] Plus

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  • Et maintenant aux Fesses

    Et maintenant, aux Fesses ! Je veux que tu confesses, Muse, ces miens trésors Pour quels — et tu t’y fies — Je donnerais cent vies Et, riche, tous mes ors Avec un tas d’encors. Mais avant la cantate Que mes âme et prostate Et mon sang en arrêt Vont dire à la louange De […] Plus

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  • La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles

    La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles Est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour : Rester gai quand le jour triste succède au jour, Être fort, et s’user en circonstances viles ; N’entendre, n’écouter aux bruits des grandes villes Que l’appel, ô mon Dieu, des cloches dans la tour, Et faire un […] Plus

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  • C’est l’extase langoureuse

    C’est l’extase langoureuse, C’est la fatigue amoureuse, C’est tous les frissons des bois Parmi l’étreinte des brises, C’est, vers les ramures grises, Le choeur des petites voix. Ô le frêle et frais murmure ! Cela gazouille et susurre, Cela ressemble au cri doux Que l’herbe agitée expire… Tu dirais, sous l’eau qui vire, Le roulis […] Plus

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  • Le faune

    Un vieux faune de terre cuite Rit au centre des boulingrins, Présageant sans doute une suite Mauvaise à ces instants sereins Qui m’ont conduit et t’ont conduite, — Mélancoliques pèlerins, — Jusqu’à cette heure dont la fuite Tournoie au son des tambourins. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • En patinant

    Nous fûmes dupes, vous et moi, De manigances mutuelles, Madame, à cause de l’émoi Dont l’Été férut nos cervelles. Le Printemps avait bien un peu Contribué, si ma mémoire Est bonne, à brouiller notre jeu, Mais que d’une façon moins noire ! Car au printemps l’air est si frais Qu’en somme les roses naissantes, Qu’Amour […] Plus

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  • La soupe du soir

    À J.K. Huysmans. Il fait nuit dans la chambre étroite et froide où l’homme Vient de rentrer, couvert de neige, en blouse, et comme Depuis trois jours il n’a pas prononcé deux mots, La femme a peur et fait des signes aux marmots. Un seul lit, un bahut disloqué, quatre chaises, Des rideaux jadis blancs […] Plus

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