Les Plus Lus

  • Talus, remblais, lieux vides, gravats

    Gain de lumière, mesurable, ressemblant au chardon : Un peu de rouge, en discussion avec un peu de jaune. Le voile de l’air devant ton œil désespéré. Le dernier grain de sable chevauchant. (les massifs de fleurs, autrefois, les mots tout sourire du Marchfeld, de l’herbe des steppes là-bas. le manège mort, sonne. Nous tournions […] Plus

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  • Un oeil, ouvert

    Heures, couleur mai, fraîches. Ce qui n’est plus à nommer, brûlant, audible dans la bouche. Voix de personne, à nouveau. Profondeur douloureuse de la prunelle : la paupière ne barre pas la route, le cil ne compte pas ce qui entre. Une larme, à demi, lentille plus aiguë, mobile, capte pour toi les images. 1959 […] Plus

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  • Marche aux flambeaux

    Camarade, lève le flambeau, et marche d’un pied ferme. Au loin seulement des barbelés. Et la terre n’est que boue. Camarade, brandis le flambeau, mon flambeau fume. Ton âme est une chose Qui a besoin de feu. Camarade, baisse le flambeau, Le flambeau éteins-le. C’est quoi, dis, vivre. Et mourir, c’est quoi. Ajouter aux favoris […] Plus

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  • L’écrit se creuse…

    L’écrit se creuse, le Parlé, vert marin, brûle dans les baies, dans les noms liquéfiés les marsouins fusent, dans le Nulle part éternisé, ici, dans la mémoire des cloches trop bruyantes – – mais où donc ?, qui dans ce rectangle d’ombres, s’ébroue, qui sous lui scintille un peu, scintille, scintille ? Ajouter aux favoris […] Plus

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  • Fleur

    La pierre. La pierre dans l’air, celle que je suivais. Ton œil, aussi aveugle que la pierre. Nous étions des mains, nous vidions les ténèbres, nous trouvions le mot, qui remontait l’été : Fleur. Fleur – un mot d’aveugle Ton œil et mon œil: ils s’inquiètent de l’eau. Veille silencieuse, pan de cœur par pan […] Plus

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  • Une étoile de bois…

    Une étoile de bois bleue, cette forme de fins losanges. Aujourd’hui, de la plus jeune de nos mains. Le mot, tandis que tu précipites le sel de la nuit, le regard de nouveau cherche l’auvent vitré : -Une étoile, mets-la, mets l’étoile dans la nuit. (- Dans la mienne, dans la mienne.) Ajouter aux favoris […] Plus

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  • Ce soir aussi

    Pleinement, la neige emplit cette mer où le soleil flotte, fleurit dans les paniers la glace que tu portes vers la ville. Sable, tu exiges pour cela, car la dernière rose intérieure veut aussi ce soir être rassasiée de l’heure qui s’écoule. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Avec toutes les pensées je suis sorti…

    Avec toutes les pensées je suis sorti hors du monde : tu étais là, toi, ma silencieuse, mon ouverte, et — tu nous reçus. Qui dit que tout est mort pour nous quand notre œil s’éteignit ? Tout s’éveilla, tout commença. Grand, un soleil est venu à la nage, claires, âme et âme lui ont […] Plus

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  • Sois aveugle

    Sois aveugle dès aujourd’hui: l’éternité aussi est pleine d’yeux- s’y noie ce qui a aidé les images à passer par-dessus le chemin où elles venaient, s’y éteint ce qui, toi aussi, t’emporta du langage, d’un geste que tu laissas advenir comme la danse de deux mots de simple automne, de soie et de néant. 1967 […] Plus

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  • Temps des péniches…

    Temps des péniches les transformés à moitié se traînent jusqu’à l’un des mondes le déposé, réenclos, parle sous les fronts de la rive : de la mort quitte, de dieu quitte. Rapatrié dans l’oubli le parler-hôte de nos yeux lents rapatrié syllabe par syllabe, partagé par les dés aveugles de jour, vers quoi s’agrippe la […] Plus

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