Les Plus Lus

  • Quelle soie aux baumes de temps

    Quelle soie aux baumes de temps Où la Chimère s’exténue Vaut la torse et native nue Que, hors de ton miroir, tu tends ! Les trous de drapeaux méditants S’exaltent dans notre avenue :Moi, j’ai ta chevelure nue Pour enfouir mes yeux contents. Non ! La bouche ne sera sûre De rien goûter à sa […] Plus

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  • Dame sans trop d’ardeur

    Dame sans trop d’ardeur à la fois enflammant La rose qui cruelle ou déchirée, et lasse Même du blanc habit de pourpre, le délace Pour ouïr dans sa chair pleurer le diamant Oui, sans ces crises de rosée et gentiment Ni brise quoique, avec, le ciel orageux passe Jalouse d’apporter je ne sais quel espace […] Plus

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  • Toast funèbre

    Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre un monstre d’or ! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moimême, en un lieu de porphyre. Le rite est […] Plus

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  • A la nue accablante …

    A la nue accablante tu Basse de basalte et de laves A même les échos esclaves Par une trompe sans vertu Quel sépulcral naufrage (tu Le sais, écume, mais y baves) Suprême une entre les épaves Abolit le mât dévêtu Ou cela que furibond faute De quelque perdition haute Tout l’abîme vain éployé Dans le […] Plus

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  • Aumône

    Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas Sénile nourrisson d’une tétine avare Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas. Tire du métal cher quelque péché bizarre Et, vaste comme nous, les poings pleins, le baisons Soufflesy qu’il se torde ! une ardente fanfare. Eglise avec l’encens que toutes ces maisons Sur […] Plus

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  • L’enfant prodigue

    I. Chez celles dont l’amour est une orange sèche Qui garde un vieux parfum sans le nectar vermeil, J’ai cherché l’Infini qui fait que l’homme pèche, Et n’ai trouvé qu’un Gouffre ennemi du sommeil. — L’Infini, rêve fier qui berce dans sa houle Les astres et les cœurs ainsi qu’un sable fin ! — Un […] Plus

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  • Contre un poète parisien

    À Emmanuel des Essarts. Souvent la vision du Poète me frappe : Ange à cuirasse fauve, il a pour volupté L’éclair du glaive, ou, blanc songeur, il a la chape, La mitre byzantine et le bâton sculpté. Dante, au laurier amer, dans un linceul se drape, Un linceul fait de nuit et de sérénité : […] Plus

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  • La chevelure vol d’une flamme

    La chevelure vol d’une flamme à l’extrême Occident de désirs pour la tout déployer Se pose (je dirais mourir un diadème) Vers le front couronné son ancien foyer Mais sans or soupirer que cette vive nue L’ignition du feu toujours intérieur Originellement la seule continue Dans le joyau de l’œil véridique ou rieur Une nudité […] Plus

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  • Quand l’ombre menaça

    Quand l’ombre menaça de la fatale loi Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,Affligé de périr sous les plafonds funèbres Il a ployé son aile indubitable en moi. Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres Aux […] Plus

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  • Prose

    xx(Pour des Esseintes.) Hyperbole ! de ma mémoire Triomphalement ne sais-tu Te lever, aujourd’hui grimoire Dans un livre de fer vêtu : Car j’installe, par la science, L’hymne des coeurs spirituels En l’oeuvre de ma patience, Atlas, herbiers et rituels. Nous promenions notre visage (Nous fûmes deux, je le maintiens) Sur maints charmes de paysage, […] Plus

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  • À un poète immoral

    Puisque ce soir, onze décembre Mil huit cent soixante-un, je n’ai Qu’à rouler le chapelet d’ambre D’un rêve cent fois égrené, Les pieds au feu, sans que m’égare Quelque bonnet blanc inconstant, Je vais avec ce blond cigare Allumer ma verve un instant. Et, tant que sa lueur vermeille Égaiera l’ombre, te rimer Une préface […] Plus

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  • Éventail de Mademoiselle Mallarmé

    Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, Garder mon aile dans ta main. Une fraîcheur de crépuscule Te vient à chaque battement Dont le coup prisonnier recule L’horizon délicatement. Vertige ! voici que frissonne L’espace comme un grand baiser Qui, fou de naître pour personne, Ne […] Plus

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