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  • Las où est maintenant ce mépris de Fortune

    Sonnet VI. Las où est maintenant ce mépris de Fortune Où est ce coeur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l’immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux plaisirs, qu’au soir sous la nuit brun Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté Dessus le vert tapis d’un […] Plus

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  • Voici le carnaval, menons chacun la sienne

    Sonnet CXX. Voici le carnaval, menons chacun la sienne, Allons baller en masque, allons nous promener, Allons voir Marc Antoine ou Zany bouffonner Avec son Magnifique à la vénitienne : Voyons courir le pal à la mode ancienne, Et voyons par le nez le sot buffle mener : Voyons le fier taureau d’armes environner, Et […] Plus

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  • Que n’ai-je encor la harpe thracienne

    Que n’aije encor la harpe thracienne, Pour réveiller de l’enfer paresseux Ces vieux Césars, et les ombres de ceux Qui ont bâti cette ville ancienne ? Ou que je n’ai celle amphionienne, Pour animer d’un accord plus heureux De ces vieux murs les ossements pierreux, Et restaurer la gloire ausonienne ? Pusséje au moins d’un […] Plus

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  • Je hais du Florentin l’usurière avarice

    Sonnet LXVIII. Je hais du Florentin l’usurière avarice, Je hais du fol Siennois le sens mal arrêté, Je hais du Genevois la rare vérité, Et du Vénitien la trop haute malice : Je hais le Ferrarais pour je ne sais quel vice, Je hais tous les Lombards pour l’infidélité, Le fier Napolitain pour sa grande […] Plus

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  • Je hais plus que la mort un jeune casanier

    Sonnet XXIX. Je hais plus que la mort un jeune casanier, Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours de fête, Et craignant plus le jour qu’une sauvage bête, Se fait en sa maison lui-même prisonnier. Mais je ne puis aimer un vieillard voyager, Qui court deçà delà, et jamais ne s’arrête, Ainsi des pieds […] Plus

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  • Divins esprits, dont la poudreuse cendre

    Divins esprits, dont la poudreuse cendre Gît sous le faix de tant de murs couverts, Non votre los, qui vif par vos beaux vers Ne se verra sous la terre descendre, Si des humains la voix se peut étendre Depuis ici jusqu’au fond des enfers, Soient à mon cri les abîmes ouverts Tant que d’abas […] Plus

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  • Cependant que tu dis ta Cassandre divine

    Sonnet XIX. Cependant que tu dis ta Cassandre divine, Les louanges du roi, et l’héritier d’Hector, Et ce Montmorency, notre français Nestor, Et que de sa faveur Henri t’estime digne : Je me promène seul sur la rive latine, La France regrettant, et regrettant encore Mes antiques amis, mon plus riche trésor, Et le plaisant […] Plus

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  • Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour

    Sonnet XXX. Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour Sous un ciel inconnu, et quiconque endure D’aller de port en port cherchant son aventure, Et peut vivre étranger dessous un autre jour : Qui peut mettre en oubli de ses parents l’amour, L’amour de sa maîtresse, et l’amour que nature Nous fait porter au lieu de […] Plus

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  • Villanelle

    En ce mois délicieux, Qu’amour toute chose incite, Un chacun à qui mieux mieux La douceur’ du temps imite, Mais une rigueur dépite Me fait pleurer mon malheur. Belle et franche Marguerite Pour vous j’ai cette douleur. Dedans votre oeil gracieux Toute douceur est écrite, Mais la douceur de vos yeux En amertume est confite, […] Plus

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