Les Plus Lus

  • La chanson de juillet

    Je suis l’été riche et superbe, La saison des brûlants soleils, Jusqu’au genou, plongé dans l’herbe, Je me couronne d’une gerbe, Pleine de fleurs aux tons vermeils ! Que dans sa nuit, vieillard sauvage, L’hiver grelotte sur un feu : Rêvant les rêves du bel âge, De ma cabane de feuillage, Moi, je souris au […] Plus

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  • La Major

    Sous le marteau brutal tu tombes pierre à pierre ; Avec indifférence un peuple destructeur Te dépèce, ô vieux temple, ô maison de prière, Qui ne suffisais plus à l’orgueil du pasteur ! Lorsque d’une autre nef, plus brillante et plus fière, A ta place on pourra mesurer la hauteur, Je te regretterai, temple dont […] Plus

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  • La chanson d’avril

    Renais, renais ; ouvre et déploie Ta robe de fleurs et d’air pur ; Tressaille d’amour et de joie, Ô terre antique où me renvoie Le Dieu qui règne dans l’azur ! Réveille-toi ! — sous l’hiver sombre Dormir cinq mois, c’est trop longtemps. Chasse la pluie, écarte l’ombre, Et mets au jour les biens […] Plus

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  • Le travail

    Poète errant au bord de cette mer profonde, Suspens le pas et vois… vois ce que fait son onde : En fondant sur la grève elle y prend au hasard Quelque caillou grossier qui gisait à l’écart, De silex, de granit quelque rude parcelle, La détache du sol et l’entraîne après elle, Et la plonge […] Plus

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  • Veillée nuptiale

    Le vallon fait silence : un vent agite à peine La feuille qui parfois tremble et s’éveille encore. Le bruit seul des ruisseaux s’élève de la plaine, Et, là-haut, dans les airs pleins de leur fraîche haleine, Les étoiles au ciel s’ouvrent, paupières d’or ! L’humble ferme, séjour de l’agreste famille, Goûte enfin le repos […] Plus

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  • Les rameurs d’Ulysse

    En vain la nuit s’écoule, en vain le ciel se dore Des premiers doux rayons de la déesse Aurore, Sur la mer poissonneuse ils sont toujours errants. De leurs bras fatigués, rameurs assis en rangs, Sans cesse ils frappent l’onde : Ulysse est à la poupe. Inclinant vers les eaux l’or d’une riche coupe, Il […] Plus

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  • A un puits de campagne

    Du travail des aïeux, salut, cher monument ! Salut, pierre modeste unie au dur ciment ! Dans notre vieil enclos, qui rarement se ferme, Je t’aime et te vénère, ô puits de notre ferme ! Et, des marbres taillés pour le faste d’un roi, Je n’en connais pas un que je préfère à toi. Là, […] Plus

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  • Nostalgie

    Encore un jour de brume, encore un jour de pluie, Un jour de solitude au coin d’un pâle feu ! Depuis un mois, Paris qu’aucun soleil n’essuie Grelotte, et, l’œil tourné vers ses toits noirs de suie, Vainement cherche au ciel une trace de bleu. Perdu dans un hôtel, vaste et sombre demeure Qu’habite autour […] Plus

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  • Selkirk

    A Bristol, sur le quai, le nom de Lion rouge Désigne un lieu connu de tous les gens de mer : Taverne du nommé Walkins, honnête bouge, Où l’aie est sans pareille et ne coûte pas cher. Cent marins attablés trinquent dans un nuage ; On a peine à s’entendre, on a peine à se […] Plus

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  • Avant que mon adieu salue

    Avant que mon adieu salue avec tristesse Paris, ce beau Paris qui fut l’humble Lutèce, Et que j’aille revoir les fortunés climats Où Marseille au rivage aligne tant de mâts, Laisse-moi rafraîchir, ami, dans ta mémoire, La promesse qu’un jour tu me fis après boire, Promesse que je veux, à ce dernier moment, Lier d’un […] Plus

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  • Cogoreto

    Halte, voiturin ! Je veux, au rivage, Suivre ici la route en humble piéton. Il eut pour berceau cet obscur village, Celui dont ce mur porte inscrit le nom. Tout jeune, il venait s’asseoir à la grève, Perçant l’horizon d’un œil inquiet ; Puis il s’endormait, et voyait en rêve Des mondes qu’au loin Dieu […] Plus

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  • A Franz Liszt

    Sous quels cieux nouveaux, ô mon grand artiste. Ta sonore tente a-t-elle émigré ? Moi dont l’amitié te suit à la piste, Je reviens, ce soir, solitaire et triste, Revoir un doux lieu par toi consacré. Un soir de juillet, un soir que la lune D’un reflet splendide argentait le flot, La persienne ouverte au […] Plus

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