Les Plus Lus

  • BofBof

    Épilogue

    I Le soleil, moins ardent, luit clair au ciel moins dense. Balancés par un vent automnal et berceur, Les rosiers du jardin s’inclinent en cadence. L’atmosphère ambiante a des baisers de sœur. La Nature a quitté pour cette fois son trône De splendeur, d’ironie et de sérénité : Clémente, elle descend, par l’ampleur de l’air […] Plus

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  • Læti et Errabundi

    Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !) Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions, — vous en souvient-il, Voyageur où ça disparu ? — Filant légers dans l’air subtil, Deux spectres joyeux, on eût cru ! Car les passions satisfaites Insolemment outre mesure […] Plus

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  • Écrit en 1875

    J’ai naguère habité le meilleur des châteaux Dans le plus fin pays d’eau vive et de coteaux : Quatre tours s’élevaient sur le front d’autant d’ailes, Et j’ai longtemps, longtemps habité l’une d’elles. Le mur, étant de brique extérieurement, Luisait rouge au soleil de ce site dormant, Mais un lait de chaux, clair comme une […] Plus

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  • Bon chevalier masqué

    Bon chevalier masqué qui chevauche en silence, Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance. Le sang de mon vieux coeur n’a fait qu’un jet vermeil, Puis s’est évaporé sur les fleurs, au soleil. L’ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche Et mon vieux coeur est mort dans un frisson […] Plus

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  • C’est l’extase langoureuse

    C’est l’extase langoureuse, C’est la fatigue amoureuse, C’est tous les frissons des bois Parmi l’étreinte des brises, C’est, vers les ramures grises, Le choeur des petites voix. O le frêle et frais murmure ! Cela gazouille et susurre, Cela ressemble au cri doux Que l’herbe agitée expire… Tu dirais, sous l’eau qui vire, Le roulis […] Plus

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  • En bateau

    L’étoile du berger tremblote Dans l’eau plus noire et le pilote Cherche un briquet dans sa culotte. C’est l’instant, Messieurs, ou jamais, D’être audacieux, et je mets Mes deux mains partout désormais ! Le chevalier Atys, qui gratte Sa guitare, à Chloris l’ingrate Lance une oeillade scélérate. L’abbé confesse bas Eglé, Et ce vicomte déréglé […] Plus

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  • À Don Quichotte

    Ô Don Quichotte, vieux paladin, grand Bohème, En vain la foule absurde et vile rit de toi : Ta mort fut un martyre et ta vie un poème, Et les moulins à vent avaient tort, ô mon roi ! Va toujours, va toujours, protégé par ta foi, Monté sur ton coursier fantastique que j’aime. Glaneur […] Plus

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  • La chanson des ingénues

    Nous sommes les Ingénues Aux bandeaux plats, à l’œil bleu, Qui vivons, presque inconnues, Dans les romans qu’on lit peu. Nous allons entrelacées, Et le jour n’est pas plus pur Que le fond de nos pensées, Et nos rêves sont d’azur ; Et nous courons par les prés Et rions et babillons Des aubes jusqu’aux […] Plus

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  • J’ai presque peur, en vérité

    J’ai presque peur, en vérité, Tant je sens ma vie enlacée À la radieuse pensée Qui m’a pris l’âme l’autre été, Tant votre image, à jamais chère, Habite en ce coeur tout à vous, Mon cœur uniquement jaloux De vous aimer et de vous plaire ; Et je tremble, pardonnez-moi D’aussi franchement vous le dire, […] Plus

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  • Mandoline

    Les donneurs de sérénades Et les belles écouteuses Echangent des propos fades Sous les ramures chanteuses. C’est Tircis et c’est Aminte, Et c’est l’éternel Clitandre, Et c’est Damis qui pour mainte Cruelle fait maint vers tendre. Leurs courtes vestes de soie, Leurs longues robes à queues, Leur élégance, leur joie Et leurs molles ombres bleues […] Plus

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  • Streets

    I Dansons la gigue ! J’aimais surtout ses jolis yeux, Plus clairs que l’étoile des cieux, J’aimais ses yeux malicieux. Dansons la gigue ! Elle avait des façons vraiment De désoler un pauvre amant, Que c’en était vraiment charmant ! Dansons la gigue ! Mais je trouve encore meilleur Le baiser de sa bouche en […] Plus

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  • L’immensité de l’humanité

    L’immensité de l’humanité, Le Temps passé vivace et bon père, Une entreprise à jamais prospère : Quelle puissante et calme cité ! Il semble ici qu’on vit dans l’histoire. Tout est plus fort que l’homme d’un jour. De lourds rideaux d’atmosphère noire Font richement la nuit alentour. Ô civilisés que civilise L’Ordre obéi, le Respect […] Plus

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