Les Plus Lus

  • À mon ami Ulric Guttinguer

    Depuis que de mon Dieu la bonté paternelle Baigna mon cœur enfant de tendresse et de pleurs, Alluma le désir au fond de ma prunelle, Et me ceignit le front de pudiques couleurs ; Et qu’il me dit d’aller vers les filles des hommes Comme une mère envoie un enfant dans un pré Ou dans […] Plus

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  • La plaine

    À mon ami Antoni D****. Après la moisson faite et tous les blés rentrés, Quand depuis plus d’un mois les champs sont labourés, Qu’il gèlera demain, et qu’une fois encore L’Automne, du plus haut des coteaux qu’elle dore, Se retourne en fuyant, le front dans un brouillard, Oh ! que la plaine est triste autour […] Plus

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  • Un grand chemin ouvert

    Sonnet. Un grand chemin ouvert, une banale route À travers vos moissons ; tout le jour, au soleil Poudreuse ; dont le bruit vous ôte le sommeil ; Où la rosée en pleurs n’a jamais une goutte ; — Gloire, à travers la vie, ainsi je te redoute. Oh ! que j’aime bien mieux quelque […] Plus

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  • L’autre nuit, je veillais dans mon lit

    Sonnet. L’autre nuit, je veillais dans mon lit sans lumière,Et la verve en mon sein à flots silencieux S’amassait, quand soudain, frappant du pied les cieux, L’éclair, comme un coursier à la pâle crinière, Passa ; la foudre en char retentissait derrière, Et la terre tremblait sous les divins essieux : Et tous les animaux, […] Plus

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  • À mon ami Émile Deschamps

    Voici quatre-vingts ans, — plus ou moins, — qu’un curé, On plutôt un vicaire, au comté de Surrey Vivait, chétif et pauvre, et père de famille ; C’était un de ces cœurs dont l’excellence brille Sur le front, dans les yeux, dans le geste et la voix ; Gibbon nous dit qu’il l’eut pour maître […] Plus

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  • Pensée d’août

    Assis sur le versant des coteaux modérés D’où l’œil domine l’Oise et s’étend sur les prés ; Avant le soir, après la chaleur trop brûlante, À cette heure d’été déjà plus tiède et lente ; Au doux chant, mais déjà moins nombreux, des oiseaux ; En bas voyant glisser si paisibles les eaux, Et la […] Plus

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  • À Boulanger

    Ami, ton dire est vrai ; les peintres dont l’honneur Luit en tableaux sans nombre aux vieilles galeries, S’occupaient assez peu des hautes théories, Et savaient mal de l’art le côté raisonneur ; Mais, comme dans son champ dès l’aube un moissonneur, En loyaux ouvriers, sur leurs toiles chéries Ils travaillaient penchés, seuls et sans […] Plus

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  • C’est un beau soir paisible

    C’est un beau soir, un soir paisible et solennel, À la fin du saint jour, la Nature en prière Se tait, comme Marie à genoux sur la pierre, Qui tremblante et muette écoutait Gabriel : La mer dort ; le soleil descend en paix du ciel ; Mais dans ce grand silence, au-dessus et derrière, […] Plus

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  • À Alfred de Musset

    Il n’est pas mort, Ami, ce poète en mon âme ; Il n’est pas mort, Ami, tu le dis, je le crois. II ne dort pas, il veille, étincelle sans flamme ; La flamme, je l’étouffe, et je retiens ma voix. Que dire et que chanter quand la plage est déserte, Quand les flots des […] Plus

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  • Quand le Poète en pleurs

    Quand le Poète en pleurs, à la main une lyre, Poursuivant les beautés dont son cœur est épris, À travers les rochers, les monts, les prés fleuris Les nuages, les vents, mystérieux empire, S’élance, et plane seul, et qu’il chante et soupire, La foule en bas souvent, qui veut rire à tout prix, S’attroupe, et […] Plus

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  • À mon cher Marmier

    Vite me quittant pour Elle, Le jeune enfant qu’elle appelle Proche son sein se plaça. Elle prit sa tête blonde, Serra sa bouchette ronde, Ô malheur ! et l’embrassa. Et lui, comme un ami tendre, L’enlaçait, d’un air d’entendre Ce bonheur qu’on me défend. J’admirais avec envie, Et j’aurais donné ma vie Pour être l’heureux […] Plus

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  • Le calme

    Ma muse dort comme une marmotte de mon pays… Comme il vous plaira , ma verve ; ce qu’il y a de sûr, C’est que je ne ferai rien sans vous. Jean-François Ducis. Souvent un grand désir de choses inconnues, D’enlever mon essor aussi haut que les nues, De ressaisir dans l’air des sons évanouis, […] Plus

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